dimanche 9 décembre 2007

Le probléme de la lyre et du nescafé


depuis un certain temps déjà je constate que cette classe est victime de plusieurs scénes de théâtrales, du genre
M. Simon qui dit: "et là on entend toute la musicalité du métre de Roubaud" et juste aprés sonne notre (putain de merde de bordel) merveilleuse sonnerie à base de "Y a de la joie"
de quoi foutre en l'air la concentration de toute une classe

en tout cas, lundi et jeudi de la semaine derniére
toujours dans ce cours de lettres
décidément Roubaud nous dynamise
on a eu droit à de belles démonstrations de ce qu'on peut faire dire sous pretexte de poésie,
tout et n'importe quoi, aller chercher le sens tellement loin du texte que ca en devient une herméneutique ridicule
le plaisir de déblatterer une science et des références culturelles sur un support qui n'en attendait pas tant....

et d'autre part des réactions assez spontanées sur l'aspect poétique de certains poémes roubaldiens dont le désormais controversé "Dés que je me léve"
Margaux face à M.Simon
un affrontement de sensibilité littéraire
de mon coté je me situe plutot de celui de Margaux
mais bon
c'était bien rigolo de voir ce qu'un texte peu provoquer comme émoi

du coup notre prof bien desespéré par notre sensibilité littéraire entendait nous donner gout au lyrisme en 3h jeudi prochain
il devait vraiment nous prendre pour des barbares

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